Nos F-16 protègent les pays baltes

Depuis 2004, la Défense a déja participé à six missions de ce type avec l'OTAN.

Ils sont arrivés au début du mois de septembre et devraient repartir au début de l'année 2018. Quatre de nos F-16 sont actuellememt basés en Estonie pour une mission de police de l'air dans les pays baltes. Nos avions sont prêts. 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, ils prennent part à ce  que l'on appelle communément QRA (Quick Reaction Alert). Et depuis presque deux mois et demi, nos F-16 basés à Ämari en Estonie ont déja dû intervenir à plusieurs reprises pour identifier des avions principalement russes.


La mission

Surveiller, protéger et intervenir vite...

La Belgique assure cette mission de protection de l'espace aérien des Pays Baltes depuis 2004, elle a été le premier pays à assurer cette police du ciel. " Ce sont des missions de quatre mois réalisées par différents pays de l'OTAN qui disposent de moyens aériens", explique le commandant F et de préciser ." Les pays baltes n'ont pas la possibilité d'avoir des avions de chasse et cela ne semble pas à l'ordre du jour. Ils ont des bases, d'autres avions, des helicopters mais pas d'avions de chasse. C'est dans ce contexte de solidarité que nous intervenons." Tout comme l'Italie, l'Espagne, l'Allemagne, le Canada, le Danemark, les Etats-Unis, la France, la Hongrie, la Norvège, les Pays-Bas, la Pologne, le Portugal, la Républiques Tchèques, le Royaume-Uni et la Turquie.Au total, 16 avions de chasse sont en permanence dans l'espace aérien des pays baltes (Lituanie, Lettonie, Estonie). Par exemple, au sud, ce sont les Etats-Unis qui sont actuellement présents. Concrètement, si un avion ennemi, non identifié, sans communication, sans plan de vol, est répéré dans l'espace concerné QRA (Quick Réaction Alert) est déclenché. En 15 minutes à peine, le pilote est dans son F-16 et a décollé. Deux avions sont prêts, deux autres sont là en dépannage. " Nous établissons alors un contact visuel avec le pilote, une communication et nous restons souvent dix minutes à ses côtés", développe le commandant. Les Russes coupent volontairement leur transpondeur, il faut donc intercepter en vol. Ce genre d'intervention se fait également en Belgique à tour de rôle avec notamment les Pays-Bas.

Extraits d'un article de Gwendoline Fusillier,  journaliste SudPresse